Un an après les attentats qui ont fait 17 morts les 7, 8 et 9 janvier 2015, le Parti socialiste a souhaité rendre hommage aux victimes du terrorisme en organisant une exposition photos à son siège rue de Solférino, qui est ouvert au public pendant trois jours pour l’occasion.
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Depuis, 130 autres victimes sont venues s’ajouter à ce décompte macabre lors des attaques de Paris le 13 novembre. « Ces tragédies demeureront gravées dans chacune de nos mémoires. Elles ne s’effaceront jamais », a rappelé le Président lors de ses vœux pour 2016. « Je vous dois la vérité, nous n’en avons pas terminé avec le terrorisme, la menace est toujours là, elle reste même à son plus haut niveau, nous déjouons régulièrement des attentats », a-t-il souligné.
Le Président a également souhaité rendre hommage aux Français qui ont « fait preuve dans ces circonstances de détermination, de solidarité, de sang-froid ». Il s’est dit « fier » car, « malgré le drame, la France n’a pas cédé. Malgré les larmes, elle s’est tenue debout. Face à la haine, elle a montré la force de ses valeurs, celles de la République. »
En janvier, les terroristes ont voulu assassiner la liberté d’expression que représentait Charlie. Ils ont aussi tué des juifs parce que juifs, des représentants des forces de l’ordre, ou d’autres qui étaient juste au mauvais endroit. Mais ce que l’on retiendra également de ce triste mois de janvier, ce sont ces marches républicaines. Ces millions de Français qui spontanément se sont rassemblés pour dire non à la violence et à la peur. Pour dire que non, la France ne s’habituerait pas à ce que l’on tue pour un dessin ou une confession. Plus de 4 millions de personnes ont défilé partout en France. Le dimanche 11 janvier, 44 chefs d’Etat menaient la manifestation partie de la place de la République, devenue lieu d’hommage aux victimes.
Si on a pu avoir tendance à sous-estimer le danger, la France ayant été relativement épargnée depuis les crimes de Mohammed Merah en 2012, cette année 2015 nous aura rappelé de la manière la plus tragique que le terrorisme islamiste tue partout dans le monde et que la lutte contre le terrorisme est un impératif partagé. Dans notre état de droit, elle doit se faire dans le respect des libertés fondamentales.
Pour Manuel Valls, « la gauche doit être capable de porter l'idée de nation », et les piliers qui la fondent : « la nationalité, le patriotisme, nos frontières ». « Une frontière, même si elle doit être contrôlée avec fermeté, n'est pas une barricade, le patriotisme n'est pas le nationalisme, la nationalité n'est pas un enfermement », a précisé le Premier ministre. « Notre vision de la nation, celle qui doit rassembler tous les Républicains, c'est une volonté d'ouverture sur les autres et sur le monde, autant que le sentiment d'appartenir à une même communauté de valeurs qui fonde notre contrat républicain », a-t-il poursuivi. Il souhaite que le droit d'asile soit « pleinement appliqué », mais « de façon ordonnée et maîtrisée ». Sinon, « la menace terroriste et les craintes en matière d'immigration vont se fondre dans l'esprit des peuples européens, notamment des Français, et hystériser le débat politique, et ce, bien au-delà du discours bien connu de l'extrême droite ».
source : http://www.parti-socialiste.fr/
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