vendredi 31 octobre 2014

Réforme territoriale : les Départements porteurs d’efficacité



Nicolas Rouly, Président du Département, salue la déclaration du Premier Ministre, au Sénat, au sujet de la réforme territoriale
« Le Premier Ministre a clarifié, mardi (28/10/2014), au Sénat, sa vision de la réforme territoriale. Je salue cette intervention, qui replace au cœur du débat les réalités locales et la capacité des collectivités à y faire face, au plus près du terrain.
En confirmant que cette réforme n’implique pas la suppression des Départements, le Premier Ministre a reconnu qu’ils sont porteurs d’efficacité, de proximité et de solidarités indispensables.
Il projette même de conforter leur rôle en matière d’ingénierie territoriale ou d’accès aux services publics.
La Seine-Maritime sera au rendez-vous de ces évolutions. Dès 2012, le Département a créé une « Agence Technique Départementale » pour accompagner les petites communes. En 2014, nous avons lancé « Seine-Maritime Numérique » pour déployer la fibre optique en milieu rural. En 2015, nous signerons les premiers « contrats de proximité et de solidarité » pour répondre aux besoins locaux d’investissements et de lien social.
Parallèlement, l’articulation des missions du Département avec celles des autres collectivités constitue un enjeu immédiat et positif. Avec le Département de l’Eure et la Région Haute-Normandie, nous préparons un nouveau contrat 276, pour financer des projets concrets : maisons de santé, routes, économies d’énergie, e-administration… Ce travail complétera celui mené avec l’Etat, dans le cadre du contrat de Plan Etat-Région, dont le Département sera un partenaire utile. Dans le même esprit, nous préparons avec la Métropole Rouen Normandie une convention de partenariat. Elle permettra à l’agglomération-capitale d’assumer son destin, avec notre soutien, et au Département de muscler son intervention ailleurs en Seine-Maritime, pour garantir l’équilibre des territoires.
De l’action et des résultats, c’est la plus forte attente de nos concitoyens envers leurs élus. En laissant aux Départements la possibilité d’y répondre, le Premier Ministre a fait preuve, devant le Sénat, d’une sagesse dont nous démontrerons la pertinence ».

jeudi 30 octobre 2014

Egalité Femmes-Hommes, une avancée remarquée



Le Parti socialiste se félicite du nouveau classement de la France en matière d’égalité femmes-hommes.
La France passe à la 16ème place en 2014, elle n’était en 2013 que 45ème. Le rapport évalue les pays du monde selon quatre critères : l’éducation, la santé, la place des femmes dans la vie politique et leur participation économique.
Ces avancées sont le fruit de la politique volontaire et efficace menée par le gouvernement socialiste depuis 2012 et particulièrement par les Ministres en charge de cette question.
Avec le premier gouvernement paritaire, nous avons fait de l’égalité une priorité politique associant l’ensemble des ministères, des collectivités locales, des entreprises et des associations.
L’application de l’égalité réelle de l’école primaire au monde du travail, le renforcement des sanctions dans les entreprises qui ne respectent par l’égalité salariale, les objectifs de 40% de femmes dans les conseils d’administration d’ici à 2017, l’accompagnement des PME sur les chemins de l’égalité sont autant de mesures pour mettre fin aux inégalités.
Le Parti socialiste a toujours placé les droits des femmes au centre de ses préoccupations, des lois Roudy à la loi votée en 2014. Il restera mobilisé pour faire vivre et progresser l’égalité entre les femmes et les hommes, et souhaite que les pouvoirs publics poursuivent leurs efforts dans ce domaine.
Nous pensons plus que jamais que l’avancée d’une société se mesure à la place qui est faite aux femmes et à leur émancipation.
En Seine-Maritime, à l’initiative de la Déléguée Fédérale aux Droits des Femmes, Christine Dunet, la Fédération organise une rencontre débat qui permettra de présenter le « Protocole Départemental contre les violences faites aux Femmes », en présence de Caroline Dutarte, Vice-Présidente du Département. Le 26 Novembre. Contact 02 32 81 62 00.

SOURCE : PS76.FR

samedi 25 octobre 2014

Christophe BOUILLON et Catherine TROALLIC « Agir et choisir pour ne pas subir » – Tribune dans Paris Normandie



Christophe Bouillon et Catherine Troallic, députés de Seine-Maritime et membres de la commission spéciale sur la transition énergétique
Cette loi engage notre pays sur la voie de l’excellence énergétique et environnementale : diminution de notre consommation énergétique de 50% à horizon 2050 ; diversification de notre bouquet énergétique en développant les énergies renouvelables (éolien, hydrolien, biomasse, solaire, géothermie, énergies marines) et réduction de la part du nucléaire dans la production d’électricité. Cette loi permet au pays de répondre à trois urgences : urgence écologique en préservant la qualité de l’air et en limitant nos émissions de gaz à effet de serre ; urgence économique en diminuant notre facture énergétique, en réduisant nos importations et en créant des emplois non délocalisables; urgence sociale en améliorant le pouvoir d’achat et en luttant contre la précarité énergétique qui touche 1 Français sur 5.
La moitié de l’énergie consommée en France est le fait des logements et des immeubles. Isolation et protection sont les maîtres mots de notre action. Isolation des bâtiments d’abord. Les logements très mal isolés ne pourront plus être loués. Chaque année, 500.000 logements seront rénovés et d’abord ceux abritant des familles modestes. Protection ensuite, avec la mise en place d’un chèque énergie. Celui-ci aidera les ménages modestes à payer leurs factures d’énergies et/ou à faire des travaux d’isolation. Des mesures fiscales permettront aussi à certains contribuables de déduire jusqu’à 30% du montant de leur facture de travaux d’isolation. Les Régions pourront également participer à la rénovation des logements en se substituant aux propriétaires par le biais de société dites de « tiers financement ».
Sur les transports, la loi fixe plusieurs objectifs ambitieux : 50% des véhicules acquis par le secteur public devront être électriques ou hybrides rechargeables ; 10% de moyens de transports publics devront fonctionner avec des énergies renouvelables en 2020. Le gouvernement s’engage à déployer près de 7 millions de points de charge électrique d’ici 2030. De même, la loi prévoit la mise en place d’une prime à la conversion de vieux véhicules diesel et polluants et bonus sous condition de ressources pour l’achat d’un véhicule électrique. Ces aides pourraient atteindre jusqu’à 10.000€. Elus d’un territoire industriel, maritime et portuaire, nous savons que le trafic routier n’est pas le seul à émettre des polluants atmosphériques mais il en représente une part importante et en croissance. C’est pourquoi le développement du report modal, du fret fluvial et ferroviaire inscrit dans le texte est un impératif. Il doit à présent se traduire concrètement avec la mise en chantier des premières phases de la Ligne Nouvelle Paris-Normandie et au travers des Contrats de plan État-Région qui programment les grands investissements pour les années à venir. Prévention et action, la loi marche sur ses deux jambes. Elle favorise le développement de solutions de déplacements partagés (autopartage, covoiturage, transports en commun et intermodalité). Elle autorisera également les élus à restreindre la circulation et à interdire -en cas de forte pollution- à certains véhicules de rouler. De bonnes pratiques existent déjà. Il faut à présent généraliser leur mise en oeuvre.
Enfin, la loi encourage la lutte contre le gaspillage, la réduction des déchets à la source et le développement de l’économie circulaire. La quantité de déchets mis en décharge devra être réduite de moitié d’ici à 2025, avec un objectif de recyclage de 55% des déchets non dangereux en 2025 et de 70% des déchets du bâtiment et des travaux publics en 2020. La loi met en place des sanctions contre « l’obsolescence programmée » des biens de consommation et interdit à partir du 1er janvier 2016 les sacs plastiques à usage unique.
Sur chacun des sujets évoqués : diversification des sources de production et efficacité énergétiques, mobilités, économie circulaire, les mesures prévues par le projet de loi viennent renforcer l’action de nos collectivités territoriales notamment la Région Haute-Normandie. Sur l’éolien off-shore, sur la construction de bâtiments éco-performants, sur l’accompagnement des particuliers pour mieux isoler leurs habitations, sur l’électromobilité, sur l’économie circulaire, nous sommes pionniers et aux avant-postes.Premier territoire « énergétique » de France pour l’emploi et l’activité, deuxième région pour les emplois verts, la transition énergétique est en Haute-Normandie, une évidence, une opportunité et une force.
Tout au long des débats sur cette loi, l’UMP s’est distinguée par ses manœuvres d’obstruction et n’a cessé d’opposer la question du coût engendré par cette loi. La transition énergétique a un prix et celui-ci sera plus élevé si on ne l’assume pas dès à présent. Il en va de notre responsabilité à l’égard des générations présentes et à venir. C’est pourquoi, convaincus que cette loi sert les intérêts de notre pays et de nos concitoyens sur nos territoires, nous nous sommes mobilisés de bout en bout sur ce texte. Grâce aux objectifs fixés et aux instruments mis en place, nous pouvons réussir cette transition, ouvrir un nouveau chapitre de l’histoire énergétique de notre pays et peser, de manière exemplaire, dans les négociations internationales sur le climat !