mardi 11 novembre 2014

11 novembre 2014 : l'hommage à nos morts complété par un travail historique approfondi


Jean-Christophe Cambadélis, Premier secrétaire du Parti socialiste

Le 11 novembre est depuis un peu moins d'un siècle le jour de la commémoration de la victoire de 1918, donc de la paix. Cette date rappelle l'horreur d'une guerre de dimension mondiale, particulièrement fratricide entre peuples européens, comme en témoigne le Mémorial de Notre Dame de Lorette, où sont inscrits les noms de 600000 combattants du monde entier tués sur les terres du Nord et du Pas-de-Calais, inauguré ce jour par le Président de la République.

Depuis quelques années, le 11 novembre est aussi la journée d'hommage à tous les "morts pour la France". C'est l'occasion de se souvenir que, chaque jour, des hommes et des femmes assurent notre sécurité et défendent nos intérêts et nos valeurs à travers le monde. Cette année encore, nous devons déplorer quelques disparitions parmi eux.

Enfin, en cette première année de centenaire de la Première guerre mondiale, le Parti socialiste se félicite du travail accompli par une commission scientifique présidée par le Professeur Antoine Prost pour faire toute la lumière sur les "Fusillés" de la Grande guerre.
Par un circuit muséographique spécifique au Musée de l'Armée et la mise en ligne de 1008 dossiers individuels (120000 clichés) issus des archives, le ministère de la Défense et les autorités de la République ont souhaité que cette part encore obscure de ce conflit terrible et humainement tragique soit enfin accessible et intelligible.

Le Parti socialiste considère que c'est ainsi, par une connaissance approfondie et objective de notre histoire, y compris dans ce qu'elle a de douloureux encore, que nous pourrons échanger sereinement sur l'expérience de nos aïeux et construire définitivement la paix.


vendredi 7 novembre 2014

Contribution d'Arnaud MOUILLARD pour les Etats Généraux du PS sur le Thème "Démocratie et représentation" #EGPS



Thème numéro 5 : Démocratie et représentation

Face à la montée de l’abstention lors des élections et de la désaffection des français vis-à-vis des partis de gouvernement qui se traduit par la montée de l'extrême droite, il faut faciliter la possibilité d’être candidat à toute élection à tout citoyen.

Notre démocratie souffre à la fois d’un manque de représentativité et d’une remise en cause croissante de la légitimité des représentants politiques. Cela conduit à un l’éloignement des citoyens de la vie politique.

Comme le précise le rapport d'information sur le statut d'élu de juin 2013, les quelque 500.000 élus locaux en France ne reflètent pas la population française (davantage de retraités, de fonctionnaires et de cadres, de moins en moins d’ouvriers et de petits travailleurs indépendants) et peuvent être perçu uniquement comme des « professionnels de la politique ».

Pour améliorer la représentativité, plusieurs actions peuvent être mises en place comme la limitation des mandats dans le temps (2 mandats consécutifs dans la même fonction, voir 3 pour les maires de communes de moins de 1000 habitants), permettre à tous les candidats de pouvoir prendre un « congé pré-électoral » (durée à définir) pour se consacrer à leur campagne pour des fonctions de parlementaire ou d’exécutif local ou encore établir l'égalité entre les salariés élus du public et du privé. En effet, les élus fonctionnaires dont le mandat se termine retrouvent un poste et un salaire équivalents à ce qu'ils auraient obtenu s'ils avaient poursuivi leur carrière. Les élus du secteur privé peuvent se retrouver au chômage, d'autant qu'ils n'ont pas toujours pu exercer leur métier durant la durée de leur mandat.

Il est nécessaire qu'un statut de l'élu local soit défini.





vendredi 31 octobre 2014

Réforme territoriale : les Départements porteurs d’efficacité



Nicolas Rouly, Président du Département, salue la déclaration du Premier Ministre, au Sénat, au sujet de la réforme territoriale
« Le Premier Ministre a clarifié, mardi (28/10/2014), au Sénat, sa vision de la réforme territoriale. Je salue cette intervention, qui replace au cœur du débat les réalités locales et la capacité des collectivités à y faire face, au plus près du terrain.
En confirmant que cette réforme n’implique pas la suppression des Départements, le Premier Ministre a reconnu qu’ils sont porteurs d’efficacité, de proximité et de solidarités indispensables.
Il projette même de conforter leur rôle en matière d’ingénierie territoriale ou d’accès aux services publics.
La Seine-Maritime sera au rendez-vous de ces évolutions. Dès 2012, le Département a créé une « Agence Technique Départementale » pour accompagner les petites communes. En 2014, nous avons lancé « Seine-Maritime Numérique » pour déployer la fibre optique en milieu rural. En 2015, nous signerons les premiers « contrats de proximité et de solidarité » pour répondre aux besoins locaux d’investissements et de lien social.
Parallèlement, l’articulation des missions du Département avec celles des autres collectivités constitue un enjeu immédiat et positif. Avec le Département de l’Eure et la Région Haute-Normandie, nous préparons un nouveau contrat 276, pour financer des projets concrets : maisons de santé, routes, économies d’énergie, e-administration… Ce travail complétera celui mené avec l’Etat, dans le cadre du contrat de Plan Etat-Région, dont le Département sera un partenaire utile. Dans le même esprit, nous préparons avec la Métropole Rouen Normandie une convention de partenariat. Elle permettra à l’agglomération-capitale d’assumer son destin, avec notre soutien, et au Département de muscler son intervention ailleurs en Seine-Maritime, pour garantir l’équilibre des territoires.
De l’action et des résultats, c’est la plus forte attente de nos concitoyens envers leurs élus. En laissant aux Départements la possibilité d’y répondre, le Premier Ministre a fait preuve, devant le Sénat, d’une sagesse dont nous démontrerons la pertinence ».

jeudi 30 octobre 2014

Egalité Femmes-Hommes, une avancée remarquée



Le Parti socialiste se félicite du nouveau classement de la France en matière d’égalité femmes-hommes.
La France passe à la 16ème place en 2014, elle n’était en 2013 que 45ème. Le rapport évalue les pays du monde selon quatre critères : l’éducation, la santé, la place des femmes dans la vie politique et leur participation économique.
Ces avancées sont le fruit de la politique volontaire et efficace menée par le gouvernement socialiste depuis 2012 et particulièrement par les Ministres en charge de cette question.
Avec le premier gouvernement paritaire, nous avons fait de l’égalité une priorité politique associant l’ensemble des ministères, des collectivités locales, des entreprises et des associations.
L’application de l’égalité réelle de l’école primaire au monde du travail, le renforcement des sanctions dans les entreprises qui ne respectent par l’égalité salariale, les objectifs de 40% de femmes dans les conseils d’administration d’ici à 2017, l’accompagnement des PME sur les chemins de l’égalité sont autant de mesures pour mettre fin aux inégalités.
Le Parti socialiste a toujours placé les droits des femmes au centre de ses préoccupations, des lois Roudy à la loi votée en 2014. Il restera mobilisé pour faire vivre et progresser l’égalité entre les femmes et les hommes, et souhaite que les pouvoirs publics poursuivent leurs efforts dans ce domaine.
Nous pensons plus que jamais que l’avancée d’une société se mesure à la place qui est faite aux femmes et à leur émancipation.
En Seine-Maritime, à l’initiative de la Déléguée Fédérale aux Droits des Femmes, Christine Dunet, la Fédération organise une rencontre débat qui permettra de présenter le « Protocole Départemental contre les violences faites aux Femmes », en présence de Caroline Dutarte, Vice-Présidente du Département. Le 26 Novembre. Contact 02 32 81 62 00.

SOURCE : PS76.FR

samedi 25 octobre 2014

Christophe BOUILLON et Catherine TROALLIC « Agir et choisir pour ne pas subir » – Tribune dans Paris Normandie



Christophe Bouillon et Catherine Troallic, députés de Seine-Maritime et membres de la commission spéciale sur la transition énergétique
Cette loi engage notre pays sur la voie de l’excellence énergétique et environnementale : diminution de notre consommation énergétique de 50% à horizon 2050 ; diversification de notre bouquet énergétique en développant les énergies renouvelables (éolien, hydrolien, biomasse, solaire, géothermie, énergies marines) et réduction de la part du nucléaire dans la production d’électricité. Cette loi permet au pays de répondre à trois urgences : urgence écologique en préservant la qualité de l’air et en limitant nos émissions de gaz à effet de serre ; urgence économique en diminuant notre facture énergétique, en réduisant nos importations et en créant des emplois non délocalisables; urgence sociale en améliorant le pouvoir d’achat et en luttant contre la précarité énergétique qui touche 1 Français sur 5.
La moitié de l’énergie consommée en France est le fait des logements et des immeubles. Isolation et protection sont les maîtres mots de notre action. Isolation des bâtiments d’abord. Les logements très mal isolés ne pourront plus être loués. Chaque année, 500.000 logements seront rénovés et d’abord ceux abritant des familles modestes. Protection ensuite, avec la mise en place d’un chèque énergie. Celui-ci aidera les ménages modestes à payer leurs factures d’énergies et/ou à faire des travaux d’isolation. Des mesures fiscales permettront aussi à certains contribuables de déduire jusqu’à 30% du montant de leur facture de travaux d’isolation. Les Régions pourront également participer à la rénovation des logements en se substituant aux propriétaires par le biais de société dites de « tiers financement ».
Sur les transports, la loi fixe plusieurs objectifs ambitieux : 50% des véhicules acquis par le secteur public devront être électriques ou hybrides rechargeables ; 10% de moyens de transports publics devront fonctionner avec des énergies renouvelables en 2020. Le gouvernement s’engage à déployer près de 7 millions de points de charge électrique d’ici 2030. De même, la loi prévoit la mise en place d’une prime à la conversion de vieux véhicules diesel et polluants et bonus sous condition de ressources pour l’achat d’un véhicule électrique. Ces aides pourraient atteindre jusqu’à 10.000€. Elus d’un territoire industriel, maritime et portuaire, nous savons que le trafic routier n’est pas le seul à émettre des polluants atmosphériques mais il en représente une part importante et en croissance. C’est pourquoi le développement du report modal, du fret fluvial et ferroviaire inscrit dans le texte est un impératif. Il doit à présent se traduire concrètement avec la mise en chantier des premières phases de la Ligne Nouvelle Paris-Normandie et au travers des Contrats de plan État-Région qui programment les grands investissements pour les années à venir. Prévention et action, la loi marche sur ses deux jambes. Elle favorise le développement de solutions de déplacements partagés (autopartage, covoiturage, transports en commun et intermodalité). Elle autorisera également les élus à restreindre la circulation et à interdire -en cas de forte pollution- à certains véhicules de rouler. De bonnes pratiques existent déjà. Il faut à présent généraliser leur mise en oeuvre.
Enfin, la loi encourage la lutte contre le gaspillage, la réduction des déchets à la source et le développement de l’économie circulaire. La quantité de déchets mis en décharge devra être réduite de moitié d’ici à 2025, avec un objectif de recyclage de 55% des déchets non dangereux en 2025 et de 70% des déchets du bâtiment et des travaux publics en 2020. La loi met en place des sanctions contre « l’obsolescence programmée » des biens de consommation et interdit à partir du 1er janvier 2016 les sacs plastiques à usage unique.
Sur chacun des sujets évoqués : diversification des sources de production et efficacité énergétiques, mobilités, économie circulaire, les mesures prévues par le projet de loi viennent renforcer l’action de nos collectivités territoriales notamment la Région Haute-Normandie. Sur l’éolien off-shore, sur la construction de bâtiments éco-performants, sur l’accompagnement des particuliers pour mieux isoler leurs habitations, sur l’électromobilité, sur l’économie circulaire, nous sommes pionniers et aux avant-postes.Premier territoire « énergétique » de France pour l’emploi et l’activité, deuxième région pour les emplois verts, la transition énergétique est en Haute-Normandie, une évidence, une opportunité et une force.
Tout au long des débats sur cette loi, l’UMP s’est distinguée par ses manœuvres d’obstruction et n’a cessé d’opposer la question du coût engendré par cette loi. La transition énergétique a un prix et celui-ci sera plus élevé si on ne l’assume pas dès à présent. Il en va de notre responsabilité à l’égard des générations présentes et à venir. C’est pourquoi, convaincus que cette loi sert les intérêts de notre pays et de nos concitoyens sur nos territoires, nous nous sommes mobilisés de bout en bout sur ce texte. Grâce aux objectifs fixés et aux instruments mis en place, nous pouvons réussir cette transition, ouvrir un nouveau chapitre de l’histoire énergétique de notre pays et peser, de manière exemplaire, dans les négociations internationales sur le climat !

vendredi 23 mai 2014

Interview de Nicolas VINCENT, candidat PS aux Européennes #PE2014 #NotreEurope




Nicolas VINCENT est pavillais, ancien porte parole des Petroplus, il s'est engagé activement en politique pour être "acteur". Il est actuellement assistant parlementaire du Député de seine-maritime Pierre LEAUTEY. Sa candidature aux élections européennes sur la liste menée par le Député socialiste sortant Gilles PARGNEAUX est un choix mûrement réfléchi. Un choix citoyen.


Pourquoi êtes-vous candidat aux élections européennes ?
Je suis candidat afin d'amener mes idées au débat, mon passé d'ouvrier syndicaliste est un atout pour mener à bien l'Europe sociale tant attendu.
 
Qu'est-ce que l'Europe apporte dans notre quotidien ?
L'Europe c'est tout d'abord la paix, j'ai 35 ans et je peux me réjouir de ne pas avoir connu la guerre.
Ensuite l'Europe c'est la PAC, 41% du budget de l'UE est consacré à la politique Agricole.
Et bien entendu le FSE pour le financement du RSA et des formations aux personnes privés d'emploi, le fond d'aide aux plus démunis, les différents fonds structurels également. 
 

Quelles orientations préconisez-vous pour la gouvernance de l’Union européenne ?
L'UMP, PPE au parlement, dirige la commission européenne depuis 10 ans et on peut s'apercevoir que les difficultés accroissent depuis 10 ans c'est pourquoi leur cdd arrivant à échéance dimanche, il ne faut surtout pas le renouveler ! Nous devons choisir notre Europe, une Europe de gauche et à gauche.
 

Votre avis sur le Front national pour ces élections européennes ?

Sur le FN, je n'invente rien puisque ces parles ont été dites par François Mitterrand le 17/01/1995 et elle résume parfaitement la situation : « le nationalisme c'est la guerre ! »
 

Un dernier mot ?

En dernier mot : votez et faites voter pour la liste conduite par Gilles Pargneaux, c'est la seule liste capable de mettre en place une politique de Gauche 



Le Questionnaire de Proust de Nicolas VINCENT
 

L'homme ou la femme politique mort(e) m'ayant le plus marqué :
François Mitterrand
 
L'homme ou la femme politique vivant(e) m'ayant le plus marqué :
Laurent Fabius
 
Le rôle le plus important de l'Europe :
La Politique Agricole Commune (PAC) et l'aide aux plus démunis
 
Mon film préféré :
Ne le dis â personne et la trilogie du cœur des hommes
 
Mon groupe de musique préféré :
Red hot Chili Peepers
 
Mon livre préféré :
Bienvenu au front ( enquête au cœur du Front National ) : et malgré le ravalement de façade c'est bien pourri de l'intérieur.
 
Mon principal trait de mon caractère :
Obstiné 
 
Ma vertu préférée :
Pugnacité
 
La qualité que je préfère chez un élu :
La proximité
 
Ma citation favorite :
Tant que la chorale chante la messe n'est pas terminée 


Plus d'information sur le programme de liste PS/PRG ICI : https://www.choisirnotreeurope.fr


mardi 20 mai 2014

Européennes 2014 : Grand Meeting régional le 21 Mai à Sotteville-lès-Rouen avec Laurent FABIUS, Jean-Christophe CAMBADELIS et nos candidats



Elections Européennes 2014 :

GRANDE RÉUNION PUBLIQUE A SOTTEVILLE-LES-ROUEN Mercredi 21 mai à 20h30


Avec : Laurent FABIUS, Ministre des Affaires Etrangères – Jean-Christophe CAMBADELIS, Premier secrétaire du Parti socialiste - Luce PANE, Députée-Maire de Sottevillle-lès-Rouen -  Gilles PARGNEAUX, tête de liste de la circonscription Nord-Ouest - Claude ROIRON, candidate de la circonscription Nord-Ouest
Information pratiques :
Salle LE TRIANON TRANSATLANTIQUE – Rue du 14 Juillet à Sotteville-lès-Rouen 

Ouverture des portes dès 20h


vendredi 16 mai 2014

Les socialistes et l’austérité ? Voici notre réponse


Pacte de responsabilité, réduction des dépenses publiques… Les socialistes français mettent-ils en place un plan d’austérité ? À l’échelle européenne pourtant, le PS critique vivement les politiques menées par les gouvernements conservateurs. Est-ce contradictoire ? Réponse avec l’eurodéputé socialiste Henri Weber 
Les socialistes dénoncent la politique « austéritaire » conduite par la droite européenne à Bruxelles, mais soutiennent le pacte de responsabilité et ses 50 milliards de réduction de dépenses publiques que le gouvernement de Manuel Valls s’apprête à mettre en œuvre en France. N’y aurait-il pas là une légère contradiction, nous demande-t-on finement sur tous les plateaux ?
À cette observation, il y a deux réponses.
1. Le gouvernement cherche l’équilibre
Depuis 2009, les socialistes préconisent une stratégie différenciée de sortie de crise : les pays excédentaires d’Europe du nord, et en premier lieu l’Allemagne, disons-nous, doivent relancer leur consommation intérieure et leurs investissements, pour servir de locomotive à l’Europe. Les pays surendettés – dont la France ! – doivent s’engager sur une trajectoire de retour à l’équilibre budgétaire, mais en prenant le temps nécessaire, afin de ne pas compromettre les chances d’une nouvelle croissance. Ils doivent trouver un équilibre entre l’assainissement budgétaire et le soutien à l’activité.
C’est ce que le gouvernement Ayrault s’est efforcé de faire dès son entrée en fonction. Lors de sa campagne présidentielle, au printemps 2012, François Hollande s’était engagé à ramener le déficit budgétaire à 3% du PIB dès 2013, et à l’équilibre en 2017.
Pour éviter la récession, le Premier ministre français a obtenu de la Commission un délai supplémentaire de deux ans. 
Mais la trajectoire de réduction progressive de notre déficit public a été clairement réaffirmée. Non pas pour obtempérer au « diktat de Bruxelles », comme l’affirment les europhobes. Mais pour recouvrer notre souveraineté face aux marchés financiers, qui ne nous prêteront pas indéfiniment à un taux de 2%, et consacrer aux investissements productifs une partie des 48 milliards d’euros que nous coûte, chaque année, le service de la dette.
2. Parler d’austérité, c’est un abus de langage
Le Gouvernement de Jean-Marc Ayrault, pas plus que celui de Manuel Valls, n’ont mis en œuvre une politique d’austérité semblable à celles qu’ont pratiquées leurs homologues conservateurs et libéraux.
Ils n’ont pas licencié 500.000 fonctionnaires comme l’a fait David Cameron en Grande-Bretagne,
Ils n’ont pas réduit les salaires et les retraites de 5 à 20% 
comme l’ont fait les 1ers Ministres espagnol Mariano Rajoy, portugais Pedro Coelho, irlandais Enda Kenny.
Ils n’ont pas divisé par trois la durée de l’allocation chômage, comme l’a fait Gerhardt Schröder en Allemagne, cette durée passant de 32 à 12 mois !
Ils n’ont pas porté à 8 millions le nombre des salariés payés à moins de 8 euros brut de l’heure, contrairement à Angela Merkel.
L’opposition de droite nous l’a assez reproché, qui réclame une réduction des dépenses publiques de 130 milliards d’euros.
Amalgamer la politique de sérieux budgétaire menée par les gouvernements socialistes français, aux politiques d’austérité conduites par les gouvernements de droite est peut-être de bonne guerre médiatique, mais cela relève de l’abus de langage.
La réduction « calibrée » de la dépense publique prévue par le pacte de responsabilité s’accompagne de nombreuses mesures destinées à soutenir l’emploi et le pouvoir d’achat des catégories les plus défavorisées.
Le Gouvernement n’a pas ménagé ses efforts :
100.000 jeunes ont bénéficié d’un emploi d’avenir, 100.000 autres d’un contrat de génération dans les PME ; 45.000 demandeurs d’emplois de longue durée ont bénéficié d’un contrat aidé. 60.000 postes sont en passe d’être créés dans l’Éducation nationale. Le programme « Garantie Jeunesse » obtenu de l’Europe grâce aux socialistes français, est expérimenté dans 11 départements de notre pays. Le SMIC et les transferts sociaux restent en France, parmi les plus élevés des pays de l’OCDE.
Le Gouvernement n’a pas ménagé non plus ses efforts pour relancer l’investissement et l’activité des entreprises :
Une Banque publique d’investissement (BPI), forte de 42 milliards d’euros a été créée pour favoriser le développement des entreprises innovantes.
34 plans de reconquête industrielle ont été lancés et 14 filières d’avenir organisées.
3,7 milliards d’euros seront investis dans ces plans, sur 10 ans, et concerneront 480.000 emplois.
Un pacte de responsabilité a été voté au Parlement, au terme d’une négociation avec les partenaires sociaux.
En contrepartie d’une baisse des cotisations sociales, le gouvernement et les syndicats attendent des chefs d’entreprises un regain des investissements, la conquête de nouveaux marchés, et la création d’emplois. À quoi s’ajoute le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE), qui assure une baisse de 6% du coût du travail pour les salariés rémunérés jusqu’à deux SMIC et demi, soit un effort de 20 milliards d’euros pour relancer l’investissement des entreprises et favoriser l’emploi marchand.
Au niveau européen, François Hollande a fait adopter, en juin 2012, un pacte de croissance, doté de 120 milliards d’euros – 240, en réalité avec les effets de levier – qui commence à produire ses effets.
Il n’y a pas contradiction, mais cohérence et complémentarité entre la politique que nous préconisons au niveau national – sérieux budgétaire et relance de l’activité –, et celle que nous voulons pour l’Europe : promotion d’une nouvelle croissance et assainissement des comptes publics des États surendettés.

Article paru dans le Nouvel Obs : [clic]

jeudi 15 mai 2014

Lucibel Barentin, quand la relocalisation devient réalité

Lucibel à Barentin : avec l’appui de la Région, une des 100 entreprises “cleantech” les plus prometteuses au monde relocalise de la Chine vers la Haute-Normandie
Lucibel, société qui offre des solutions d’éclairage innovantes combinant économies et qualité de lumière, vient d’annoncer une relocalisation, avec l’appui de la Région Haute-Normandie, d’une partie importante de ses activités industrielles de la Chine vers le site de Schneider Gardy à Barentin.
L’objectif de cette entreprise à forte croissance, créée en 2008 – et qui prépare son entrée en bourse  - est de faire de Barentin le principal site européen d’expertise et de fabrication de LED d’ici à 2016. Il pourrait employer, à terme, plusieurs centaines de salariés.
Lucibel a reçu deux Prix Cleantech (technologies propres) : celui de l’entreprise la plus innovante en 2012 et celui récompensant les 100 entreprises les plus prometteuses au monde, parmi les 6000 dans ce domaine en 2013.
Nous avons travaillé depuis des mois, patiemment et dans la confidence, pour faire aboutir ce projet dans l’intérêt du territoire et des salariés. C’est chose faite aujourd’hui. Nous nous réjouissons donc de cette nouvelle qui donne un second souffle au site barentinois de Schneider Gardy«  soulignent dans leur communiqué commun, Nicolas-Mayer Rossignol, Président de laRégion Haute-Normandie et Christophe Bouillon, député de la circonscription qui peuvent s’enorgueillir d’une belle récompense.
L’analyse des compétences et expertises tant individuelles que collectives présentes sur le site a démontré l’adéquation avec les besoins de Lucibel pour son implantation et développement.Lucibel disposera d’un site de production performant qui lui permettra d’améliorer considérablement sa capacité à développer et fournir des solutions parfaitement adaptées à ses clients européens en un temps réduit. Le site de Barentin a vocation à devenir à terme un centre d’excellence dans l’industrialisation et la fabrication de systèmes d’éclairage LED innovants. Les dispositions de l’engagement pris sont particulièrement bien adaptées à une montée en puissance progressive de l’activité de Lucibel et devraient permettre d’assurer une rentabilité rapide du site.
Toutes les modalités d’implantation et d’embauche à venir du personnel seront soumises aux partenaires sociaux, qui ont été associés et moteurs dans la recherche d’une nouvelle vocation du site de Barentin.
Cette jeune société en très forte croissance, et qui doit bientôt entrer en bourse, va relocaliser une part importante de ses activités industrielles de la Chine vers notre région. Cela va apporter de l’activité et des emplois durables en Haute-Normandie. L’excellence de notre territoire et de nos salariés est reconnue, notre mobilisation récompensée.

source : PS76.fr

lundi 12 mai 2014

Les mauvaises fréquentations du Front national #EP2014

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LES MAUVAISES FRÉQUENTATIONS DU FRONT NATIONAL

Débattre avec un Allemand ? Marine Le Pen refuse. Surtout lorsqu’il s’agit de Martin Schulz, actuel Président du Parlement européen et candidat du Parti socialiste aux élections européennes. Parce que Martin Schulz est allemand et que Marine Le Pen s’en tient aux vieux réflexes xénophobes de son parti. Pour se défendre, la présidente du Front national  prétend mener la campagne européenne de France…uniquement. Vraiment ? Dans les faits, pas vraiment. Si l’on se penche un peu sur ses fréquentations dont l’origine dépasse le strict hexagone français. Tour de F̶r̶a̶n̶c̶e̶  d’Europe des alliés de Marine Le Pen pour cette campagne européenne. PVV (Parti pour la liberté, Pays-Bas)le pen 1Marine Le Pen a fait du neerlandais Geert Wilders son principal bras droit. Les deux partis partagent un penchant assumé pour l’islamophobie. Tous deux ont par exemple comparé le Coran à Mein Kampf. La Lega Nord (Ligue du Nord, Italie) Le logo du Front national (la flamme) est directement inspirée du parti d’extrême droite italien. La ligue du Nord a désigné la Ministre de l’intégration Cécile Kyenge comme sa principale cible, du fait de sa couleur de peau.agostino-pedrali-kyenge-ora_scalewidth_300Ci-dessus le post Facebook d’un conseiller municipal Ligue du Nord. En commentaire, on peut lire : « dites ce que vous voulez, mais elle ressemble à un orang-outan. Allez, regardez bien. » Ce genre de « dérapage » n’est pas sans rappeler les attaques subies par notre Garde des Sceaux Christiane Taubira, visée notamment par une candidate aux municipales du Front national depuis exclue. Si le Front national tente de se distinguer de ce genre d’actes sur le plan national dans le but d’adoucir son image, il n’en demeure pas moins allié avec des partis qui les revendiquent sans éprouver aucune gêne.
FPÖ (Parti de la liberté, Autriche) Le parti autrichien assume totalement son positionnement nationaliste, islamophobe et xénophobe en arborant sans hésitation des emblèmes portés par les nazis ou à faire l’éloge du IIIème Reich : bleuet sur la boutonnière, bal (où s’était rendue Marine Le Pen) rassemblant des négationnistes…
Vlaams Belang (Belgique) Bien que très anti-francophones, le parti d’extrême droite indépendantiste reste proche du Front national. En plus de ses positions anti-Islam et anti-immigration, le Vlaams Belang milite pour l’interdiction de la langue française sur le territoire Flamand.
En plus de ces cinq alliés européens, le Front national aurait également souhaité avoir l’appui de l’UKIP britannique, dont les sondages prédisent l’arrivée en tête lors des européennes en Grande-Bretagne. Comble de l’ironie, le parti europhobe et anti-immigration a refusé cette alliance au motif que : « l’antisémitisme fait partie de l’ADN du FN »…. Comme quoi, même le Front national choque les plus extrémistes des partis !


vendredi 9 mai 2014

Europe : Le Triple discours de l'UMP #EP2014


Souverainisme ? Fédéralisme ? Protectionnisme ? Quelle est la véritable ligne politique de l’UMP pour les élections européennes du 25 mai prochain? Difficile, voire impossible à dire. On peut, en tout état de cause, parler de girouetttisme.
Bienvenue dans l’Europe des cercles excentriques. Il y a en effet de tout à l’UMP: des europessimistes, des proeuropéens et des antieuropéens. C’est ainsi: l’Europe de l’UMP se conjugue au pluriel et rien ne semble pouvoir rapprocher Laurent Wauquiez,  Alain Lamassoure et Henri Guaino. Ce dernier, ancien conseiller de M. Sarkozy, ne votera pas pour la tête de liste en Île-de-France André Lamassoure, qui «incarne l’Europe dont plus personne ne veut». Traduisez: fédéraliste. Laurent Voquiez veut sortir de Schengen et en appelle à un retour à « l’Europe des Six », laissant sur le pas de la porte le Luxembourg du candidat PPE Jean-Claude Juncker. M. Vauquiez veut une Europe à plusieurs vitesses. Pourquoi pas. Mais, l’UMP propose en l’occurence une Europe à plusieurs directions. Moins simple.
La direction de l’UMP tente pourtant de définir une ligne et de l’imposer à tous sans débat: l’Europe qui « agit », ce qui n’a pas manqué de faire réagir Rachida Dati:

Le Président de l’UMP, Jean-François Copé, s’amusait à dire qu’il aimait tant l’Europe, « qu’il souhaitait qu’il y en ai une autre ». Eh bien à l’UMP on semble nourrir un amour infini pour la construction européenne. Car des Europes, ils en ont désormais beaucoup d’autres… Mettre un bulletin UMP dans l’urne le 25 mai, c’est donc voter pour tout et son contraire, pour l’inconnu, mais au fond, pour le même cirque, pour une Europe dépolitisée qui laisse la main aux marchés. D’Europe ils n’en ont pas d’autres. Leur Europe, c’est leur bilan. Et ce bilan, ils ne pourront pas le cacher derrière leur slogan.
Pour sortir l’Europe de la crise, il va donc falloir sortir les sortants. Le 25 mai, nous proposons UNE seule ligne claire: imposer par notre vote une nouvelle croissance en Europe. 

mercredi 7 mai 2014

Marine Le Pen, la "candidate du triple Zéro" #EP2014 #NotreEurope





Ne laissons pas la candidate du Triple Zéro, tuer l'Europe !


Le défaitisme avec lequel nous prenons connaissance des sondages plaçant le FN devant les autres partis aux élections européennes me fait peur. Comme si l’Europe, trop lointaine, ne méritait pas qu’on se batte pour qu’elle change.

Avec Jean-Louis Cottigny, qui est parlementaire depuis 2012, nous totalisons 295 interventions, 10 rapports et 75 rapports amendés.

Malgré la majorité conservatrice du Parlement européen, nous avons fait bouger quelques lignes pour garantir la sécurité alimentaire ou empêcher la privatisation du ferroviaire par exemple.

Demain si Martin Schulz est élu président de la Commission, nous pourrons réformer profondément l’Europe, faire en sorte qu’elle soit sociale et solidaire, attachée au mieux-vivre des Français et nous y travaillerons d’arrache-pied.

Face à nous, Madame Le Pen est la candidate du triple zéro : zéro rapports, zéro rapports amendés, zéro avis sur les directives présentées et …. Zéro programme puisqu’invitée dans les médias (Euractiv) à parler de ses propositions, elle est restée vague, indiquant que son projet était « d’empêcher que l’Union européenne continue à avancer », et que «les députés qui seraient élus contribueraient à limiter les règlementations qui contraignent l’économie française ». Sur la question de l’écologie, elle a expliqué que des propositions seraient précisées plus tard…

Madame Le Pen ne veillera pas sur nos intérêts en Europe, elle ne fera ni avancer ni changer l’Europe. Sa seule préoccupation dans cette élection est de gagner les indemnités et la popularité qui lui permettront de faire prospérer ses idées racistes et mortifères.

Ne laissons pas l’Europe devenir le tremplin de la candidate du triple zéro ; faisons de l’Europe le tremplin d’une nouvelle politique en votant pour les listes socialistes le 25 mai prochain !



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lundi 5 mai 2014

Europe : Gauche contre Droite #EP2014


Contrairement aux dires de Marine Le Pen, des clivages très forts se sont exprimés entre la gauche et la droite au Parlement européen. Les exemples sont nombreux :

ACTA

Le 4 juillet 2012, par 478 voix contre, 39 pour, 165 abstentions, le Parlement européen rejetait ACTA.
Cet « Accord commercial anti-contrefaçon », s’il avait été accepté, aurait créé un déséquilibre dangereux entre les droits des usagers, ceux des fournisseurs de services et ceux des ayants droit, donnant des droits de contrôle abusifs aux fournisseurs d’accès à internet, violant la vie privée des internautes. Pour les socialistes, la propriété intellectuelle doit bien sûr être soutenue et défendue, mais ne doit pas aller à l’encontre des droits des citoyens
La droite a essayé jusqu’au bout de maintenir ce texte dangereux, mais elle a dû s’incliner devant notre détermination et celle des citoyens.

CONSOMMATEURS

Les socialistes se battent pour améliorer l’information des consommateurs sur les produits alimentaires, de manière à permettre un choix éclairé, à renforcer la traçabilité et à responsabiliser l’industrie.
Lors de l’examen du règlement sur l’étiquetage alimentaire en 2009, la droite a rejeté un amendement demandant un étiquetage précis (lieu de provenance ou pays d’origine) des produits alimentaires soumis à la vente. C’est à cause de ce vote irresponsable que la traçabilité des ingrédients utilisés dans les plats cuisinés est actuellement incomplète ! Un tel vote démontre sans appel l’implication de la droite dans le scandale de la viande de cheval !

OGM

Vote sur la culture d’organismes génétiquement modifiés (OGM) dans l’UE : la question était posée de savoir si elle devait être plus strictement encadrée dans l’Union.
Les socialistes ont répondu « oui » à cette question par 160 voix, alors que la droite répondait « non » par 181...

CONGE MATERNITE

Le rapport sur les travailleuses enceintes mené de front par les socialistes, a permis de grandes avancées comme l’allongement du congé de maternité de 14 à 20 semaines, 6 semaines devant être prises après l’accouchement et entièrement rémunérées. Malheureusement, cette proposition est bloquée par les États-membres, qui se montrent réticents et cramponnés à une logique fondée uniquement sur les coûts et les économies budgétaires.

Alors que l’UMP, le Modem et le FN bradent les droits des femmes, les socialistes européens pensent que l’Europe sociale est possible, même en temps de crise et soutiennent que les droits fondamentaux des mères et des pères du monde entier ne doivent pas être bradés.

Les conservateurs invoquaient le coût financier de l’allongement du congé de maternité à vingt semaines. Cet argument est un faux débat car les coûts liés à une trop courte durée du congé de maternité sont bien plus élevés qu’ils voudraient nous le faire croire. Manifestement, l’UMP, le Modem et le Front national font peu de cas des droits des femmes !


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vendredi 2 mai 2014

Réfléchir aux conséquences d'une sortie de l'Euro #EP2014




Sortir de l’euro, c’est l’une des seules propositions de Marine Le Pen qui cherche à rendre cette proposition réaliste. Or, la disparition de l’Euro est un scenario catastrophe que nous devons conjurer et non pas provoquer, pour au moins 6 raisons:

1- Sortir de l’euro rallumerait la guerre des monnaies européennes que nous avons connue dans le dernier quart du XXème siècle. C’est justement pour mettre un terme à ce cercle vicieux des « dévaluations compétitives » que l’Euro a été inventé.

2- Ce retour provoquera une crise économique majeure. Les gouvernements ne pourraient souverainement décider des parités de leurs monnaies nationales au cours d’un week-end prolongé ; en système de change flottant, ce sont les marchés financiers qui fixent la valeur des monnaies…

3- Le niveau de notre dette – 1900 milliards d’euros, (95% de notre PIB), détenus aux deux tiers par des fonds étrangers - bondirait en proportion de la dévaluation du franc.

4- Aujourd’hui historiquement bas – 2% pour un emprunt à 10 ans–, nos taux d’intérêt grimperaient en flèche, alourdissant gravement le service de la dette (48 milliards d’euros en 2013, soit plus que le budget de l’Éducation).

5- Le coût des importations d’énergies, des matières premières, des nombreux produits manufacturés que nous ne fabriquons plus en France, augmentera en proportion de la dévaluation du franc. Il en sera de même pour les biens intermédiaires importés qui entrent de plus en plus dans la fabrication des produits « made in France ». Aujourd’hui ces importations représentent environ 40% de nos exportations.

6- Le chômage de masse et de longue durée bondirait à 14% (+ 500.000 sans-emplois) – d’après le chef économiste de la banque néerlandaise ING, peu suspect de sympathie socialiste, une sortie unilatérale de la France de l’euro se traduirait par une contraction de 4% de notre PIB la première année et de 10% sur 3 ans. Notre système de protection sociale, déjà lourdement déficitaire, tomberait en ruine.





source : http://gillespargneaux.typepad.fr