mardi 11 novembre 2014

11 novembre 2014 : l'hommage à nos morts complété par un travail historique approfondi


Jean-Christophe Cambadélis, Premier secrétaire du Parti socialiste

Le 11 novembre est depuis un peu moins d'un siècle le jour de la commémoration de la victoire de 1918, donc de la paix. Cette date rappelle l'horreur d'une guerre de dimension mondiale, particulièrement fratricide entre peuples européens, comme en témoigne le Mémorial de Notre Dame de Lorette, où sont inscrits les noms de 600000 combattants du monde entier tués sur les terres du Nord et du Pas-de-Calais, inauguré ce jour par le Président de la République.

Depuis quelques années, le 11 novembre est aussi la journée d'hommage à tous les "morts pour la France". C'est l'occasion de se souvenir que, chaque jour, des hommes et des femmes assurent notre sécurité et défendent nos intérêts et nos valeurs à travers le monde. Cette année encore, nous devons déplorer quelques disparitions parmi eux.

Enfin, en cette première année de centenaire de la Première guerre mondiale, le Parti socialiste se félicite du travail accompli par une commission scientifique présidée par le Professeur Antoine Prost pour faire toute la lumière sur les "Fusillés" de la Grande guerre.
Par un circuit muséographique spécifique au Musée de l'Armée et la mise en ligne de 1008 dossiers individuels (120000 clichés) issus des archives, le ministère de la Défense et les autorités de la République ont souhaité que cette part encore obscure de ce conflit terrible et humainement tragique soit enfin accessible et intelligible.

Le Parti socialiste considère que c'est ainsi, par une connaissance approfondie et objective de notre histoire, y compris dans ce qu'elle a de douloureux encore, que nous pourrons échanger sereinement sur l'expérience de nos aïeux et construire définitivement la paix.


vendredi 7 novembre 2014

Contribution d'Arnaud MOUILLARD pour les Etats Généraux du PS sur le Thème "Démocratie et représentation" #EGPS



Thème numéro 5 : Démocratie et représentation

Face à la montée de l’abstention lors des élections et de la désaffection des français vis-à-vis des partis de gouvernement qui se traduit par la montée de l'extrême droite, il faut faciliter la possibilité d’être candidat à toute élection à tout citoyen.

Notre démocratie souffre à la fois d’un manque de représentativité et d’une remise en cause croissante de la légitimité des représentants politiques. Cela conduit à un l’éloignement des citoyens de la vie politique.

Comme le précise le rapport d'information sur le statut d'élu de juin 2013, les quelque 500.000 élus locaux en France ne reflètent pas la population française (davantage de retraités, de fonctionnaires et de cadres, de moins en moins d’ouvriers et de petits travailleurs indépendants) et peuvent être perçu uniquement comme des « professionnels de la politique ».

Pour améliorer la représentativité, plusieurs actions peuvent être mises en place comme la limitation des mandats dans le temps (2 mandats consécutifs dans la même fonction, voir 3 pour les maires de communes de moins de 1000 habitants), permettre à tous les candidats de pouvoir prendre un « congé pré-électoral » (durée à définir) pour se consacrer à leur campagne pour des fonctions de parlementaire ou d’exécutif local ou encore établir l'égalité entre les salariés élus du public et du privé. En effet, les élus fonctionnaires dont le mandat se termine retrouvent un poste et un salaire équivalents à ce qu'ils auraient obtenu s'ils avaient poursuivi leur carrière. Les élus du secteur privé peuvent se retrouver au chômage, d'autant qu'ils n'ont pas toujours pu exercer leur métier durant la durée de leur mandat.

Il est nécessaire qu'un statut de l'élu local soit défini.