mercredi 26 octobre 2016

Centenaire de la naissance de François Mitterrand



Il y a 100 ans, à Jarnac (Charente), naissait François Mitterrand.

Commémorer Mitterrand, c’est commémorer la victoire du peuple de gauche. Il le disait lui-même, le 10 mai 1981, c’est l’espoir qui l’a emporté.

Ses deux mandats présidentiels entrecoupés des périodes de cohabitation, ont été marqués par l’action volontaire des gouvernements de gauche.

En France, le nom de François Mitterrand reste associé à de grandes conquêtes sociales qui ont « changer la vie » de nos concitoyens : retraite à 60 ans, réduction du temps de travail à 39 heures, 5ème semaine de congés payés, RMI, lois Quillot pour les locataires, lois Auroux dans les entreprises.

Le nom de François Mitterrand reste associé à de grandes avancées pour les libertés publiques et notre société : les premières lois de décentralisation, l’abolition de la peine de mort, la dépénalisation de l’homosexualité, la libération des ondes, la paix en Nouvelle Calédonie, sans oublier une grande politique de la culture, de l’éducation et de la recherche : la Grande Arche de la Défense, l’Opéra Bastille, la Cité des Sciences de La Villette, la pyramide du Louvre et la Grande Bibliothèque qui porte son nom.

Dans l'Europe et dans le monde, François Mitterrand incarnait la France avec dignité.

Bien sûr, il y a des critiques justes et constructives sur le bilan et le parcours de François Mitterrand, mais nous restons fiers de ce Président là, qui sut rester le gardien intransigeant des valeurs humanistes fondamentales de 1789, fidèle à notre devise Républicaine : liberté, égalité, fraternité, mais aussi laïcité.

François Mitterrand, l’homme de la reconstruction du Nouveau Parti Socialiste en 1971, fut également un grand Premier Secrétaire. Un homme qui sut, le 10 mai 1981, faire gagner la gauche grâce à deux principes simples : l’unité des socialistes et le rassemblement de la gauche.

A quelques mois de la prochaine élection Présidentielle et des Législatives, ses mots restent d'actualité :

"Je crois pour demain comme hier à la victoire de la gauche, à condition qu'elle reste elle-même. Qu'elle n'oublie pas que sa famille, c'est toute la gauche. Hors du rassemblement des forces populaires, il n'y a pas de salut." (Mémoires interrompus - 1996)


"La gauche n’a pas d’efficacité dans le déni d’elle-même. Sans morale politique elle est pire que la droite puisqu’elle trompe l’espérance." (Ma part de vérité – 1969)


mardi 11 octobre 2016

Primaire citoyennes des 22 et 29 Janvier 2017 : Mode d’Emploi




Le conseil national du Parti socialiste s’est prononcé le 2 octobre sur les modalités d’organisation d’une primaire à gauche les dimanches 22 et 29 janvier 2017. Celle-ci sera très similaires à celle de 2011.


Parrainage :

Les candidats devront présenter les parrainages de :
• 5% des parlementaires PS
• ou 5% des membres titulaires du conseil national du PS
• ou 5% des maires des villes de plus de 10 000 habitants, répartis dans dix départements et quatre régions
• ou 5% des conseillers régionaux et départementaux de dix départements et quatre régions.

Date limite des candidatures : 15 décembre

Le calendrier a été précisé : la Haute Autorité des primaires citoyennes prendra ses fonctions le 5 octobre, avant le lancement, le 17 octobre, du site internet de la consultation. Les candidats pourront se déclarer entre le 1er et le 15 décembre, avant que ne commence officiellement la campagne, le 17 décembre. Le verdict sera rendu à l’issue du deuxième tour, le 29 janvier, et le candidat sera investi en bonne et due forme le 5 février, lors d’une convention.

Un financement de 50.000 euros par candidat


« Au moins 8 000 » bureaux de vote

Le PS, qui avait ouvert, en 2011, quelque 9400 bureaux de vote, s’est engagé à en déployer cette fois-ci « au moins 8000 ».

Un euro par tour pour pouvoir voter

Chaque votant devra s’acquitter d’un euro par tour pour pouvoir faire entendre sa voix. Pourront voter tous les Français inscrits sur les listes électorales, les mineurs en âge de voter pour l’élection présidentielle ainsi que les adhérents étrangers ou âgés d’au moins 16 ans des partis co-organisateurs de la primaire. En signant la feuille d’émargement dans chaque bureau, les votants affirmeront « se reconnaître dans les valeurs de la gauche ».

Les candidats

À l’heure actuelle, la primaire compte six candidatures. Au sein du PS, il y a celles de la sénatrice de Paris et ancienne ministre Marie-Noëlle Lienemann, de l’ancien inspecteur du travail Gérard Filoche, des anciens ministres Benoît Hamon et d’Arnaud Montebourg. Dans les partis satellites de la galaxie socialiste, il y a également la candidature de François de Rugy, au nom de sa formation, Ecologistes!, et celle de Jean-Luc Bennahmias, ancien militant écologiste et du Modem devenu membre fondateur du Front démocrate.